A la fin du XIX— ème siècle, les poètes mélangeront la syntaxe et la logique pour combattre la monotonie des phrases ordinaires, pour faire de la littérature sous le signe du jeu. C’est ainsi que Apollinaire inscrit sa création poétique dans une démarche contemporaine qui favorise un renouvellement formel : création lexicale, vers libre.
Apollinaire a employé le mot calligramme pour la première fois en 1918. Ce mot désigne un poème et il est le résultat de la combinaison des mots calligraphie et idéogramme, un texte poétique qui illustre le thème. Ainsi, il transforme le poème en un lieu de rencontre d’idées abstraites sans aucun souci d’unité construite, une rencontre qui ne présente pas une construction « cohérente » soigneusement dressée, mais plutôt des associations fortuites basées sur des éléments de sens et de sons. Le poème reflète alors, l’état d’esprit du poète dans son originalité sans aucune intervention de la part du poete. Par cela, Apollinaire est très proche des surréalistes qui tâchaient d’exprimer « le fonctionnement réel de la pensée (…) en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale». Les premiers calligrammes ont été attribués au poète grec Simmias de Rhodes (IVème siècle avant J. — C) et représentaient une Hache, un Œuf et deux Ailes.
Au Moyen Âge, on trouve les carmina figurata (vers figurés/ poèmes figurés) de l’abbé de Fulda.
Apollinaire a employé le mot calligramme pour la première fois en 1918. Ce mot désigne un poème et il est le résultat de la combinaison des mots calligraphie et idéogramme, un texte poétique qui illustre le thème. Ainsi, il transforme le poème en un lieu de rencontre d’idées abstraites sans aucun souci d’unité construite, une rencontre qui ne présente pas une construction « cohérente » soigneusement dressée, mais plutôt des associations fortuites basées sur des éléments de sens et de sons. Le poème reflète alors, l’état d’esprit du poète dans son originalité sans aucune intervention de la part du poete. Par cela, Apollinaire est très proche des surréalistes qui tâchaient d’exprimer « le fonctionnement réel de la pensée (…) en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale». Les premiers calligrammes ont été attribués au poète grec Simmias de Rhodes (IVème siècle avant J. — C) et représentaient une Hache, un Œuf et deux Ailes.
Un autre auteur de calligrammes, Stéphane Mallarmé (1842-1898), présente dans la préface à l'édition de Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, sa renonciation à la disposition traditionnelle des vers et l'utilisation des blancs de la page, qui frappe.
Dans la littérature roumaine, les calligrammes les plus vieux appartiennent à Iordache Golescu (1768— 1848). Connu sous le nom de Gheorghe Golescu, il a été un des plus actifs hommes de lettres et hommes d’état de la première moitié du XIX —siècle. Grâce à son activité dans le domaine littéraire (auteurs de pièces de théâtre, dialogues philosophiques, traductions du français en grec etc), il s’inscrit parmi les premiers écrivains de la littérature artistique moderne.
Dans Calligrammes, Apollinaire donne libre cours à l’imagination formelle et crée une poésie visuelle. Les Calligrammes, dans leur ensemble, forment un recueil complexe, qui renferme plusieurs cycles composés. La partie inédite du recueil consiste dans les poèmes disposés graphiquement sous forme d'images. Ils sont l'aboutissement des tentatives d'exploiter les techniques d'impression rattachées à la mise en page qu'avait entrevues Mallarmé dans Un coup de dés jamais n'abolira le hasard.
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