Guillaume Apollinaire, l'une des personnalités qui ont stimulé une grande révolution poétique dans les premières décennies du XIX-ème siècle était non seulement un ami des peintres (Picasso, Rousseau, Braque, etc.), mais aussi l'un des grands critiques d'art de l'époque, partisan enthousiaste du cubisme et même théoricien de ce mouvement, dont il s’efforce de transferer les techniques dans la poésie.
L'adhésion d'Apollinaire à une nouvelle esthétique est d'abord trouvée dans les écrits datant du début de 1908. Au debut de l’année, après un article qui marque un tournant dans ses vues sur la littérature (il s’agit de l'article de « La Phalange » sur Jean Roèyre), il a publié Onirocritique et le Pyrée (qui apparaîtra sous le titre « Le Brasier » dans « Alcools »). À cette date, la poésie apparaît comme le fruit d'une imagination totalement libre: «un triomphe du mensonge, de l'erreur, de l'imagination ». Onirocritique est non seulement par le titre, mais aussi par la substance même de la poésie, un essai qui anticipe le surréalisme. Le terme de surréalisme a été d'abord utilisé par Apollinaire pour caracteriser le drame Les Mamelles de Tirésias (1918).
Le sens qu’il donne à ce mot inventé diffère, bien sûr, de celui que les représentants du surréalisme lui donneront quelques années plus tard. Le poète explique très clairement qu'il a appelé son drame surréaliste pour rejeter et surmonter l’alternative: symbolisme - réalisme. « Pour caractériser mon drame, – écrit Apollinaire – j’ai utilisé un néologisme qui me sera pardonné, parce qu'une telle chose m’arrive rarement, et j’ai crée << surréaliste >> adjectif qui ne signifie pas du tout symbolique, comme le suppose M. Victor Basch, dans son feuilleton de façon spectaculaire ... » .
La poésie de Guillaume Apollinaire, contemporain de Picasso et de Braque, témoigne de ces traits cubistes :
- élaboration d’un espace éclaté, nouveau, non-euclidien où les objets sont présentés de plusieurs points de vue;
- présence d’ambiguïtés et expression d’un temps cinématique dues aux chevauchements et aux répétitions.
Tel est le cas des Calligrammes, où Guillaume Apollinaire exprime ces relations complexes. Un bref regard sur quelques uns de ces poèmes suffirait à montrer comment et dans quelle mesure, Apollinaire projette cet espace poly-dimensionnel sur la page poétique, un espace dans lequel la dimension du temps semble figée.
L'adhésion d'Apollinaire à une nouvelle esthétique est d'abord trouvée dans les écrits datant du début de 1908. Au debut de l’année, après un article qui marque un tournant dans ses vues sur la littérature (il s’agit de l'article de « La Phalange » sur Jean Roèyre), il a publié Onirocritique et le Pyrée (qui apparaîtra sous le titre « Le Brasier » dans « Alcools »). À cette date, la poésie apparaît comme le fruit d'une imagination totalement libre: «un triomphe du mensonge, de l'erreur, de l'imagination ». Onirocritique est non seulement par le titre, mais aussi par la substance même de la poésie, un essai qui anticipe le surréalisme. Le terme de surréalisme a été d'abord utilisé par Apollinaire pour caracteriser le drame Les Mamelles de Tirésias (1918).
Le sens qu’il donne à ce mot inventé diffère, bien sûr, de celui que les représentants du surréalisme lui donneront quelques années plus tard. Le poète explique très clairement qu'il a appelé son drame surréaliste pour rejeter et surmonter l’alternative: symbolisme - réalisme. « Pour caractériser mon drame, – écrit Apollinaire – j’ai utilisé un néologisme qui me sera pardonné, parce qu'une telle chose m’arrive rarement, et j’ai crée << surréaliste >> adjectif qui ne signifie pas du tout symbolique, comme le suppose M. Victor Basch, dans son feuilleton de façon spectaculaire ... » .
La poésie de Guillaume Apollinaire, contemporain de Picasso et de Braque, témoigne de ces traits cubistes :
- élaboration d’un espace éclaté, nouveau, non-euclidien où les objets sont présentés de plusieurs points de vue;
- présence d’ambiguïtés et expression d’un temps cinématique dues aux chevauchements et aux répétitions.
Tel est le cas des Calligrammes, où Guillaume Apollinaire exprime ces relations complexes. Un bref regard sur quelques uns de ces poèmes suffirait à montrer comment et dans quelle mesure, Apollinaire projette cet espace poly-dimensionnel sur la page poétique, un espace dans lequel la dimension du temps semble figée.
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