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vineri, 22 ianuarie 2016

ACTIVITES D'ECRITURE CREATIVE.



1. Qui était Guillaume Apollinaire ? Compétences :
 - reconnaître les grands poètes du XXème siècle et rechercher des informations sur internet. 
 - compléter un texte à trous Contenus (grammaticaux/lexicaux) : le présent de la narration / le passé composé 
Habiletés langagières : expression orale et écrite 
Matériel utilisé : fiche pédagogique, internet
Durée : une heure.
Avant de se centrer sur l’œuvre à proprement parlé, il convient de se pencher sur son auteur. 
1. Qui était-il ?
2. Dans quel contexte a-t- il vécu ? 
3. Appartenait-il à une école littéraire ou revendiquait-il son statut d’indépendance ?
Dans un premier temps, le professeur peut faire appel aux connaissances préalables des étudiants, en organisant une activité d’association images, auteurs, œuvres et dates. Ensuite, le professeur peut distribuer aux élèves un texte à trous sur la vie de Guillaume Apollinaire qu’ils devront compléter en recherchant sur internet les informations qui manquent. Par groupes ou individuellement, les élèves rédigeront alors un résumé de leurs recherches et le publieront sur le blog littéraire de la classe. En ce qui concerne cet auteur, plusieurs sites sont intéressants:








2. Reconstituez la Biographie de Guillaume Apollinaire Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain français né en…………….à…………. et décédé en…………….à………………. . Son frère……………………naît en 1882. C’est en 1887 que toute la famille part s’installer à…………………….mais à cause de l’arrestation de sa mère, le jeune Apollinaire est placé en pension. En 1900, il part vivre dans la capitale et passe un diplôme de……………….. grâce auquel il décroche un poste dans………………….. . Il commence à publier des articles et des poèmes dans diverses revues puis rencontre des artistes peintres (qui deviendront ses futurs amis) tels que……………………………………………………………………….. . En 1914, il s’engage dans…………………………… . Il participe alors à la Première Guerre Mondiale en tant que brigadier français mais se retrouve blessé en ………. . Il meurt deux ans après et est enterré au cimetière…………………………………. . Guillaume Apollinaire a toujours aimé le………………………. et cela se ressentira d’ailleurs dans certaines de ses œuvres mais il ne faut pas oublier qu’il est à l’origine d’un courant littéraire très célèbre dans le monde entier : ………………………… . Située à mi-chemin entre Tradition et Modernisme, son œuvre sans doute la plus célèbre intitulée……………………………mêle poésie et graphisme.



3. « La petite auto » ‒ Activités didactiques Classe XIIème/ VIII ème année d’étude

 Compétences
 - Identifier les éléments qui définissent le contexte historique du poème ;
 - Identifier les champs lexicaux spécifiques
 - Identifier le passe simple


Analyser le contexte historique du poème 1 a) Quelle est la date exacte du voyage fait par le poète dans la petite auto? b) Quel événement historique la France s’apprête-t-elle à vivre ? c) Relève dans la fin du poème un terme qui le confirme. d) Par quelle région les armées adverses arrivent-elles ? Cite le texte à l’appui de ta réponse. 2- a) Que désigne l’expression « des géants furieux » employée au vers 6 ? b) Dans les vers 6 à 9, quels verbes de mouvement expriment les préparatifs de la guerre? c) Souligne, dans les vers 11 à 24, les termes se rapportant au combat. d) Le poète emploie le champ lexical des animaux pour parler des forces qui vont s’affronter : relèves-en trois exemples. e) Quel effet produit l’utilisation de ce champ lexical ?

4. Voici le calligramme d’Apollinaire « Le miroir »



- Qu’a-t-il voulu représenter, selon toi?



CALLIGRAMMES...

Voici des calligrammes pour vous inspirer....Suivez le link..Les calligrammes seront des modeles pour realiser vous memes d'autres ayant comme thematique "Le printemps".

LES CALLIGRAMMES-UNE AUTRE DIMENSION DE LA POESIE

        

A la fin du XIX— ème siècle, les poètes mélangeront la syntaxe et la logique pour combattre la monotonie des phrases ordinaires, pour faire de la littérature sous le signe du jeu. C’est ainsi que Apollinaire inscrit sa création poétique dans une démarche contemporaine qui favorise un renouvellement formel : création lexicale, vers libre.

Apollinaire a employé le mot calligramme pour la première fois en 1918. Ce mot désigne un poème et il est le résultat de la combinaison des mots calligraphie et idéogramme, un texte poétique qui illustre le thème. Ainsi, il transforme le poème en un lieu de rencontre d’idées abstraites sans aucun souci d’unité construite, une rencontre qui ne présente pas une construction « cohérente » soigneusement dressée, mais plutôt des associations fortuites basées sur des éléments de sens et de sons. Le poème reflète alors, l’état d’esprit du poète dans son originalité sans aucune intervention de la part du poete. Par cela, Apollinaire est très proche des surréalistes qui tâchaient d’exprimer « le fonctionnement réel de la pensée (…) en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale».       
             
Les premiers calligrammes ont été attribués au poète grec Simmias de Rhodes (IVème siècle avant J. — C) et représentaient une Hache, un Œuf et deux Ailes. Au Moyen Âge, on trouve les carmina figurata (vers figurés/ poèmes figurés) de l’abbé de Fulda. Au XVIème siècle, Rabelais a consacré un calligramme pour la « dive bouteille », dans le Ve livre.

Un autre auteur de calligrammes, Stéphane Mallarmé (1842-1898), présente dans la préface à l'édition de Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, sa renonciation à la disposition traditionnelle des vers et l'utilisation des blancs de la page, qui frappe.











Dans la littérature roumaine, les calligrammes les plus vieux appartiennent à Iordache Golescu (1768— 1848). Connu sous le nom de Gheorghe Golescu, il a été un des plus actifs hommes de lettres et hommes d’état de la première moitié du XIX —siècle. Grâce à son activité dans le domaine littéraire (auteurs de pièces de théâtre, dialogues philosophiques, traductions du français en grec etc), il s’inscrit parmi les premiers écrivains de la littérature artistique moderne.





GULLAUME APOLLINAIRE ET L'ESPRIT NOUVEAU

         

On sait que Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Guillaume de Kostrowitzky, fils illégitime de la Polonaise Angélique de Kostrowitzky et, probablement, de l’officier italien Francesco Flugi d’Aspermont, est né à Rome, le 26 août 1880. En 1901—1902, il accepte une place de précepteur en Rhénanie, dans la famille de la comtesse de Milhau, où il fait aussi la connaissance de la jeune Annie Playden, son premier amour malheureux, en souvenir de laquelle il écrivit sa célèbre Chanson du Mal-Aimé (1909). Il publie à la même époque des contes en prose, des vers et des articles dans plusieurs revues, plus ou moins connues, dont La Revue blanche et Tabarin,puis, plus tard, dans Le Mercure de France, Vers et Prose, La Plume, La Phalange, Les Marges, L’Intransigeant, SIC et Nord-Sud . Il réussit à s’affirmer dans le monde des lettres au point d’en devenir une figure proéminente et de vivre de sa plume, il fonde la revue Le Festin d’Ësope (1903—1904) puis Les Soirées de Paris (1912 —1914) et se lie d’amitié dès 1904 avec la bohème artistique (Picasso, Braque, A. Derain, Vlaminck, Juan Gris, le Douanier Rousseau etc.) et littéraire (André Salmón, Pierre Reverdy, Max Jacob, P. Albert-Birot, M .Raynal, etc.). Il écrit en faveur de ses amis des articles enthousiastes, il devient le champion des peintres cubistes, de Picasso et de Braque en particulier, et leur consacre en 1913 un vo­lume— Les peintres cubistes..


   

Ses échecs amoureux lui valent le surnom du Mal-Aimé, mais Annie (Playden), Marie (Laurencin), Lou (Louise de Çoligny) et Madeleine (Pagès) ne lui inspirent pas moins ses plus beaux vers. Engagé volontaire dans l’armée française (décembre 1914), il est blessé à la tempe droite, i1 meurt à Paris, le 9 novembre 1918, de la grippe espagnole. La vie et l’œuvre d’Apollinaire se placent sous le signe d’une mission à remplir et sont dominées par la conscienee des difficultés à surmonter pour y satisfaire. « Le metier d’ écrivain n’est ni inutile, ni fou, ni frivole. Je sais que ceux qui se livrent au travail de la poésie font quelque chose d’essentiel, de primordial, de nécessaire avant toute chose [•••]• Je parle de ceux qui, péniblement, amoureusement, génialement, peu à peu peuvent exprimer une chose nouvelle et meurent dans l’amour qui les inspirait»


Il est difficile à encadrer Apollinaire : « Cet écrivain a lancé les cubistes, il s’est momentament rangé à coté des futuristes, les dadaistes l’ont sollicité à une collaboration mutuelle, il a inventé le terme surréaliste. Pourtant, il n’est ni cubiste, ni futuriste, ni dadaiste et ni, bien sur, surréaliste. Sa curiosité, son goût de l’insolite et de l’aventure le font toucher à tout ce qui est nouveau, à tout ce qui porte en soi un germe de nouveauté »
  

Si ses débuts poétiques se situent dans le sillage du symbolisme, il se voit vite entraîner par la tentation de l’agressivité. Rangé résolument aux cotés des peintres nouveaux, les futurs cubistes, désireux d’opposer un art « constructif » au flou évanescent des impressionnistes et exposant de ce fait des œuvres étranges mais passionnantes, Apollinaire entend dès 1907 étonner, émerveiller, voire, scandaliser.


Ses principales oevures sont : L’Enchanteur pourrissant, 1909; Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée, 1911; Alcools, 1913; Les Peintres cubistes, 1913; Le Poète assassiné, 1916 ; Les Mamelles de Tirésias, 1917; Calligrammes, 1918 ; L’Esprit nouveau et les poètes, posth., 1947 ; Ombre de mou amour, posth., 1947 ; Poèmes secrets à Madeleine, posth., 1949 ; Le Guetteur mélancolique, posth., 1952 ; Tendre comme le souvenir, posth., 1052 ; Poèmes à Lou, posth., 1955 ; Chroniques d’art, posth., 1960.


Étudier la poétique d’Apollinaire semble une démarche difficile, mais captivante et enrichissante à la fois, étant donné qu’elle est formée d’un collage d’images qui, en apparence, n’ont aucune liaison, raison pour laquelle ces images se prêtent à de multiples analyses, souvent contradictoires « La diversité de son œuvre, la disparaîte volontaire de sa poésie ont exposé Apollinaire aux jugements les plus contradictoires »


    

Lire Apollinaire c’est une provocation, car « La linguistique, l’histoire, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, l’histoire littéraire, toutes les sciences se rassemblent pour écouter l’œuvre du poète. On le lit, on le relit, on n’arrête pas d’interroger Guillaume Apollinaire ».


Le 26 novembre 1917, il présente au Théâtre du Vieux Colombier, à Paris, une conférence sur « L’esprit nouveau ». Le texte n’a jamais été publié et c’est une sorte de manifeste littéraire. L’esprit nouveau c’est, dans sa vision, « explorer la vérité, la chercher aussi bien dans le domaine de l’éthique que dans celui de l’imagination, voilà les principes de l’esprit nouveau. La poétique d’Apollinaire se situe entre la poétique classique et celle moderne. De cette confrontation, ou bien du dialogue entre le traditionnel et le moderne, résulte une œuvre toute nouvelle, une œuvre qui surprend (la surprise étant une des principales catégories de l’esthétique littéraire d’Apollinaire), qui ouvre une multitude de possibilités d’interprétation car « c’est par la surprise, par la place importante qu’il fait à la surprise que l’esprit nouveau se distingue de tous les mouvements artistiques et littéraires qui l’ont précédé ».


Apollinaire réinterprète les thèmes du lyrisme traditionnel (la vie, l’angoisse de la mort, le temps qui passe, la beauté de la nature qui se renouvelle au rythme des saisons, la fragilité de l’amour, la tristesse éprouvée lorsqu’on quitte une personne, un lieu), il superpose des images appartenant à des contextes culturels différents, sous une forme poétique renouvelée. Le poète exploite des images romantiques, symboliques, au profit d’une nouvelle poésie qui préfigure le surréalisme. Il libère sa poésie des contraintes et des canons de la poésie classique: « Pour ce qui concerne la ponctuation je ne l’ai supprimée que parce qu’elle m’a paru inutile et elle l’est en effet ; le rythme et la coupe des vers voilà la véritable ponctuation et il n’en est point besoin d’un autre » . L’artiste crée une nouvelle réalité poétique, différente de la réalité immédiate, il invente une réalité poétique à partir des réalités mythiques personnelles, subjectives, il transmet un message propre, créant un univers subjectif, propre au poète, fruit de l’imagination et de la rêverie de l’auteur. Tout est filtré par l’imaginaire, par les sentiments, et retransmis par des symboles, des mythes réécrits et des archétypes réinterprétés. Cela démontre qu’en étroite liaison avec le concept de « poétique » se trouve le concept d’ « imaginaire », considéré la source même de la poétique.






CALLIGRAMMES D'APOLLINAIRE EN CLASSE DE FLE. ENJEUX DIDACTIQUES

           

Guillaume Apollinaire, l'une des personnalités qui ont stimulé une grande révolution poétique dans les premières décennies du XIX-ème siècle était non seulement un ami des peintres (Picasso, Rousseau, Braque, etc.), mais aussi l'un des grands critiques d'art de l'époque, partisan enthousiaste du cubisme et même théoricien de ce mouvement, dont il s’efforce de transferer les techniques dans la poésie.


L'adhésion d'Apollinaire à une nouvelle esthétique est d'abord trouvée dans les écrits datant du début de 1908. Au debut de l’année, après un article qui marque un tournant dans ses vues sur la littérature (il s’agit de l'article de « La Phalange » sur Jean Roèyre), il a publié Onirocritique et le Pyrée (qui apparaîtra sous le titre « Le Brasier » dans « Alcools »). À cette date, la poésie apparaît comme le fruit d'une imagination totalement libre: «un triomphe du mensonge, de l'erreur, de l'imagination ». Onirocritique est non seulement par le titre, mais aussi par la substance même de la poésie, un essai qui anticipe le surréalisme. Le terme de surréalisme a été d'abord utilisé par Apollinaire pour caracteriser le drame Les Mamelles de Tirésias (1918).


Le sens qu’il donne à ce mot inventé diffère, bien sûr, de celui que les représentants du surréalisme lui donneront quelques années plus tard. Le poète explique très clairement qu'il a appelé son drame surréaliste pour rejeter et surmonter l’alternative: symbolisme - réalisme. « Pour caractériser mon drame, – écrit Apollinaire – j’ai utilisé un néologisme qui me sera pardonné, parce qu'une telle chose m’arrive rarement, et j’ai crée << surréaliste >> adjectif qui ne signifie pas du tout symbolique, comme le suppose M. Victor Basch, dans son feuilleton de façon spectaculaire ... » .

La poésie de Guillaume Apollinaire, contemporain de Picasso et de Braque, témoigne de ces traits cubistes :

- élaboration d’un espace éclaté, nouveau, non-euclidien où les objets sont présentés de plusieurs points de vue;

- présence d’ambiguïtés et expression d’un temps cinématique dues aux chevauchements et aux répétitions.

Tel est le cas des Calligrammes, où Guillaume Apollinaire exprime ces relations complexes. Un bref regard sur quelques uns de ces poèmes suffirait à montrer comment et dans quelle mesure, Apollinaire projette cet espace poly-dimensionnel sur la page poétique, un espace dans lequel la dimension du temps semble figée.


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POURQUOI CE BLOGUE...

Ce blogue est crée pour les élèves du Lycée Technologique Agricole "Mihail Kogalniceanu", de Miroslava. La thématique de ce blogue concerne les calligrammes et leur utilisation en classe de FLE. On vous invite, donc, chers élèves, de créer vous- mêmes des calligrammes, apres avoir suivi sur ce blogue quelques informations concernant leur histoire et leur évolution.